LES GARÇONS DE CAFÉ
LES GARÇONS DE CAFÉ par la Compagnie OFF Concept
Buffet spectacle.
En complicité avec votre traiteur, les Garçons de Café de la Compagnie Off vous réservent un service cinq étoiles, du cocktail de bienvenue au dance floor, grâce à une succession de tableaux artistiques qui donneront à votre menu une saveur inoubliable.
Danseurs, musiciens, circassiens, comédiens et techniciens composent l'équipe d'une douzaine de serveurs interprètes qui vous accompagneront tout au long du dîner.
Une immersion progressive dans l'univers décalé de la Compagnie Off pour une soirée hors norme au Point H^ut-lieu de création urbaine.
Programme type :
Accueil des convives en musique :
- Apéritif : bar à bulles festif, circulaire et mobile
- Intermède : la Sonate
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Un piano à queue descend du haut de la Tour pour un morceau en duo avec une scie musicale.
Buffet dinatoire : entrée spectaculaire sur une table de 12m de long
- 1er tableau : le Black des Cygnes - duo danse et contorsion avec envol final
Reprise du buffet :
- 2ème tableau : les Ailes du Désir - duo chorégraphique entre ciel et terre
Ronde des desserts :
- Intermède : Aqualand (sous réserve) - Les convives se retrouvent plongés au fond de l'océan grâce à des effets de lumière et l'apparition au-dessus de leur tête de personnages aquatiques (sirène capillotractée, méduses, plongeurs, poissons).
- Dance-floor et bar à bières
- Tableau final : l'Eléphant
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Entrée de l'Eléphant emblématique de la compagnie pour clore le dance floor de façon festive et spectaculaire.
BLITZ WITZ NACHT
BLITZ WITZ NACHT par la Compagnie OFF
La nuit blanche des performances artistiques !
Au cours de cette nuit blanche, nous proposons au public de vivre des expériences inédites en évolution, où chaque artiste présente sa performance toutes disciplines confondues : danse, théâtre, musique, vidéo, arts plastiques, installations, art culinaire…
La Compagnie Off invite ainsi les artistes à sortir de leurs studios et ateliers pour une prise de risque en expansion, en suspension, en impression où la finalité de l’acte reste moins importante que le processus créatif.
AQUALAND
AQUALAND - Création 2021 (Durant la BLITZ WITZ NACHT) par la Compagnie OFF
Création in situ nommée AQUALAND, visant à plonger le public en immersion totale au coeur du cycle élémentaire de l'eau.
Accueillis dans une cathédrale de glace où apparaissait le prototype du dernier venu dans le bestiaire fantasque de la compagnie, l'ours polaire, dont les rugissements accompagnaient la fonte de la banquise, les spectateurs se retrouvaient soudain au fond de l'océan, témoins d'un ballet fantaisiste mêlant animaux marins, plongeuses espiègles et sirène (artiste capilotractée) en cage avant de se retrouver la tête dans les nuages pour suivre l'ascension allégorique d'un humain avant l'inévitable chute, peut-être indispensable à sa renaissance. Un enchaînement de trois tableaux célébrant la vie tout en rappelant sa fragilité.
Le Palais des Découvertes (1993)
Avec le Palais des Découvertes, la compagnie Off compose cette fois avec le fragile équilibre de la normalité et de l'anormalité par une mise en situation initiatique, le Palais est un labyrinthe. Découverte de soi, des autres, au delà de ses propres représentations. Revisiter le théâtre forain, proposer une approche singulière de baraque à phénomènes.
Au coeur du “Palais des découvertes”, la Compagnie Off détourne la notion même de “curiosité” : les rôles montreurs/montrés sont inversés. Les “freaks”, ici propriétaires de la baraque foraine, invitent le public à découvrir en un tourbillon visuel et sonore, le corps de l’attraction : son propre reflet. Oscillation entre un jeu jubilatoire (face à face aux miroirs déformants) et une certaine inquiétude. Regards tout d’abord malaisés, puis amusés, enfin captivés. Au fil de l’attraction, les barrières tombent, l’apprivoisement réciproque s’organise. Trop tard ! Le public est “remercié”
Joc, le petit homme de cristal, est bonimenteur et propriétaire de l'attraction. S'élevant sur son trône hydraulique, il s'écrie : " Je vole… je vole, je suis le plus grand du monde ". Sur un piédestal, sa femme, la " grosse-caisse", vend les tickets : " Allons mes chéris, une petite escapade dans la cinquième dimension ? Un voyage au centre de la vie ? ", promenant son énorme poitrine sous le nez des premiers rangs. Leurs filles, les siamoises, placées à l'entrée du Palais, poinçonnent en cadence les premiers billets. À l'intérieur cinq zouaves s'affairent autour du phénomène, plastiquement parfait, " la honte de la famille " : le Palais des Découvertes trouble notre perception des formes… et du fond.
Carmen Opéra de rue (1999)
L’Opéra c’est l’extravagance, des personnages mythiques, une rencontre des arts, une recherche de l’art total.
Et les « Arts de la rue » ? ... Au delà d’être des objets artistiques non identifiés à l’air libre, « La rue » raconte ses récits sur un mode particulier. « La rue » c’est la rencontre privilégiée avec un public, l’invention de dispositifs scénographiques originaux, une génétique où se croisent des arts qui s’ignorent encore. «La rue» est un opéra, une culture qui se nourrit d’air et de liberté.
Tout comme Carmen.
Dans cette arène de métal, fleur de rouille, feuille de cigare, à ciel ouvert, le spectateur est plusieurs en piste. Il est un des facteurs réels autant qu’aléatoires de la représentation.
La configuration à 360° lui offre une liberté absolue de lectures. Il choisit ses propres points de vue, son scénario et deux spectateurs côte à côte ne vivent pas le même spectacle. La cuve est une centrifugeuse de fête foraine, elle donne le tournis. Les silences y sont intenses. Un bruit d’oiseau, une ambulance, un klaxon, le quotidien pénètre un certain au-delà.
La rue est là, avec l’opéra.
Le plus populaire des opéras est rendu au peuple dans une réécriture totale de l'œuvre de Bizet. Carmen incarne l'histoire du monde, le duel entre l'amour et la haine à l'origine de la comédie de la vie. Ici, la scène est une arène d'acier à l'intérieur de laquelle seize comédiens et chanteurs entrent en piste. Le drame se joue dans la fosse, le public y est comprimé, bousculé, bouleversé. Bruissement de cuivres, chuintement de la harpe. Carmen éclatante. Le public est prévenu. Cette Carmen-là risque de l’envahir.
Carmen est bouillonnante et crée une telle tension électrique que tout fusionne à force de frottements. L'arène devient une centrifugeuse organique qui abrite la danse à mort entre les Carmen et les spectateurs. L'arène devient cirque. Chairs contre chairs, le public se mélange à la poussière, frissonne au rythme des instruments et s'enivre des odeurs de l'Andalouse.
Va donner aux poissons aux poissons l'idée de ce qu'est l'eau (2003)
Depuis ses débuts la Compagnie Off aime à métisser les univers les plus disparates.
Par cette nouvelle création la Compagnie Off, prolonge l’interpellation qu’elle fait à l’art lyrique depuis plusieurs années et crée un opéra contemporain.
L’écriture croisée d’une partition, d’un livret et d’un important dispositif scénographique, la confrontation de l’univers du cirque à celui de l’opéra, sont les éléments du nouveau défi artistique.
Tout commence par un constat d’échec...
"Le fisc braille, les caisses sont vides, l’amour baille, mes bourses sont pleines, j’ai une panne, je suis abîmé, j’ai plus envie, mon âme fait le trottoir, son mac s’appelle l’ennui, j’en ai marre, tout se monnaye, tout à un prix, même le sommeil le monde est un porte monnaie, ma femme se barre, mon nimbe est au clou, la création est un diadème fait d’immondices et d’illusion, un sceptre fait de problèmes et de sacrifices d’un coup de Remington, j’foutrais bien au plafond mes abîmes sans ciel et mes délires sans nom, j’me ferais bien sauter la salle des archives!"
Odeurs, névroses, emballements, débordements, exaltations, sueurs, halètements, fantasmes, s’accumulent tout au long de ce drame existentiel.
« Va donner aux poissons une idée de ce qu’est l’eau » ou l’impossible pari d’une quête infinie de vie. Le tourbillon est lancé et ne s’arrêtera jamais.
Rien ne va plus.
Faites vos «je».
Paraboles (2007)
6 paraboles géantes en suspension dans la ville, support d’une rencontre certaine entre le son et l’image, la musique des étoiles en pleine recomposition et la voix lyrique d’une soprano clonée à l’infini…
Les bras hydrauliques des engins élévateurs s’étirent vers le ciel, portant ainsi les disques paraboliques à leur position d’écoute.
Sur les écrans elliptiques des paraboles, les visions surréalistes de la créations de l'univers défilent, tournoient, se parasitent et se télescopent. Une fumée sous pression émane parfois des paraboles surchauffées et diffuse des fragments d'images amplifiés.
Il faut remettre de l'ordre dans le chaos.
Ecouter l'infiniment lointain pour mieux percevoir l'infiniment proche.
Quand, enfin rassasiées dans leur quête d’ivresse céleste les paraboles décident de regarder vers la Terre, la chanteuse, 7ème planète, apparaît au cœur de cet univers…
"Une féerie mécanique de paraboles enchantées. Un opéra monumental fascinant : le public écoute, regarde, visiblement captivé. Une véritable création." La Dépêche du Midi
Paraboles 2.0 (2010)
Les mystères de l’infiniment lointain magnétisent l’imaginaire dans la fiction comme dans la réalité. Le cosmos est devenu un nouveau terrain de projections possibles pour des terriens en quête de sens à la recherche d’un endroit habitable tandis que la terre se meurt.
En 2014 et en 2015, le Nouvel Obs titre : « Folie intersidérale » ce phénomène est flagrant. Les images réelles captées en direct de l’espace ou inspirées de conquêtes intergalactiques fantasmées envahissent nos écrans. Des millions de personnes ont préféré assister en direct à l’atterrissage du robot Philae plutôt que de zapper sur le direct des habituelles téléréalités. Jean-Pierre Bibring (créateur du robot) avec son visage d’Einstein a forcé l’admiration et réveillé des rêves d’enfants : devenir des inventeurs, explorateurs, chercheurs, ingénieurs pour partir à la conquête d’autres espaces possibles.
Au cinéma Interstellar de Christopher Nolan a été un véritable succès public et les superproductions interstellaires se bousculent à l’affiche en 2015, Star Wars VII de J.J Abrams, The Martian de Ridley Scott, ou encore un biopic sur l’astrophysicien britannique Stephen Hawking. Tandis qu’en Allemagne le cabinet Z.A Architects planche sur des habitations martiennes, creusées par des robots dans la couche de basalte.
Que faut-il comprendre de cette frénésie tout à coup pour l’espace? Est-ce la nécessité d’échapper au dictat de l’instantanéité qui nous pousse à placer nos espoirs dans le cosmos ? Est-ce la peur de la destruction programmée de notre environnement ou notre apparente impuissance face aux éléments, à l’immensité du vide de nos vies et de nos visées que nous préférons nous tourner vers l’espace et les astro-sciences? Ou- est ce que la vérité est ailleurs et qu’il faut s’affranchir de la gravité et préparer des départs prochains?
« … l’habitant du désert … l’amateur de vols en solitaire sait bien qu’être sur terre c’est être sous le regard du ciel. Il n’est pas besoin de diviniser les astres pour éprouver en nous cette contrainte essentielle à notre station terrestre, à nos démarches, à nos désastre, à notre sentiment de l’espace en général qu’est la voûte céleste. »
Georges Didi – Huberman, à propos de James Turell dans « L’homme qui marchait dans la couleur ».
Alors, oui ! Quittons notre station terrestre, soyons des inventeurs, des chercheurs en état d’alerte inventons, postons PARABOLE pour capter le chant et la surface des étoiles, et si nous échouons face aux lois de la gravité et de la pesanteur, faisons en sorte de revenir de ce voyage au coeur de nos mécanismes célestes avec l’ingéniosité d’un Bibring pour répondre à cette question :
L’écoute de l’infiniment lointain nous a t-elle aidé à mieux percevoir l’infiniment proche?
Pagliacci ! (2011)
«Pagliacci !» est une réécriture extrême - bien que fidèle dans l’esprit - de l’opéra de Leoncavallo.
Sous un chapiteau déstructuré, la sueur et le sang règnent en maîtres au cœur de l’éternel conflit qui oppose jusqu’à l’extrême ou rapproche jusqu’à la fusion l’Homme et la Femme. Caractériels et sanguins, ces personnages qui vivent au quotidien dans la matière et la fragilité ont le verbe haut, le geste brusque et la théâtralité exagérée.
Dans un univers en technicolor emprunté aux fifties, l’essentiel de la beauté opératique de «Pagliacci» est mise en relief par une musique aux sonorités contemporaines. L’onirisme fellinien et la cruauté jodorowskienne influencent fortement la supervision de l’ensemble et le surréalisme de certaines séquences. Entre vérisme et ultra-réalisme, l’image risque de crever l’écran…
Pagliacci, c’est la quadrature du cercle. Quatre personnages au cœur d’une histoire éternelle, le cycle/cirque perpétuel des passions intemporelles:
Nedda / Colombine, la femme infidèle, au cœur partagé
Canio / Paillasse, le mari trompé, au tempérament jaloux
Silvio / Arlequin, l’amant irrésistible, au pouvoir vénéneux
Tonio / Taddeo, l’amoureux éconduit à l’âme frustrée
Quatre écorchés vifs dans la spirale de leurs sentiments exacerbés…
L’action débute quelques années plus tard, quand la fille de Nedda a repris son rôle au sein de la troupe. Sur une piste circulaire inscrite entre quatre mâts, à travers des flash-backs, le drame va se jouer, la confusion va s’installer entre présent et passé, fantasmes et réalité.
"Des tranches de vie servies bien saignantes (...) dans une version d'une intensité sans relâche oscillant entre une ambiance années 1950 et une folie faustienne. Superbe !" L'Humanité
Wild Side Story (2016)
A la frontière de deux villes, sous un pont d’autoroute au flux bruyant et incessant s’étend un terrain-vague inscrit dans le bitume, lieu de non-vie hérissé de béton, aire de jeu que se partagent et se disputent deux clans ennemis.
Capulet et Montaigu, vieillards séniles et ridicules, semblent avoir oublié l’origine du conflit qui les oppose. La querelle, mise en sourdine lorsqu’il s’agit d’affronter une tierce autorité, perdure néanmoins chez la jeune génération, menée par Tybalt et Mercutio, tous deux prompts à en découdre. Seul Doc, dealer d’oxygène pur, tente d’apaiser leur conflit.
Lors d’un bal chez les Capulet, Roméo, fils de Montaigu, tombe nez-à-nez avec une créature étrange et sublime. Dès le premier regard, un désir puissant les attire irrésistiblement l'un vers l'autre…
Librement adapté de Roméo et Juliette, en surimpression de West Side Story, Wild Side Story met en exergue une génération tourmentée avide de sensations fortes, et s’attache à faire revivre un amour impossible, qui tente désespérément d’échapper à la fatalité engendrée par une société vampirisante et intolérante.
C’est dans un décor urbain atypique et hostile que la Compagnie Off revisite le drame intemporel de Shakespeare. Le contexte scénographique de Wild Side Story s’appuie sur la symbolique d’une frontière entre deux territoires qui, progressivement, se confondent.
Pensé pour la rue, ce spectacle permet au public de circuler librement autour d’une mise en scène faisant la part belle au texte original, mais aussi à la danse contemporaine, aux cascades de voitures et au Parkour des traceurs.
Wild Side Story, une histoire tragique, violente et sensuelle, à l’ombre d’un pont sous lequel ne coule plus que le sang des amours sacrifiées.
L'ÉQUIPE
Philippe Freslon - Directeur Artistique
Caroline Forestier - Assistante à la création et chargée de production : c.forestier@compagnieoff.org
Carole Bonetti - Administratrice : contact@compagnieoff.org
Diane Sagard - Chargée de diffusion : d.sagard@compagnieoff.org
Anne-Gaël Le Floch - Comptable
20 Rue des Grands Mortiers,
37700 Saint-Pierre-des-Corps
La Compagnie Off est une association à but non lucratif (loi 1901)
Les membres du bureau :
Matthieu Thouvenin, Président
François Vignale, Trésorier
Emmanuel Lecerf, Secrétaire
La Compagnie Off est soutenue par la Ville de Tours, la Région Centre-Val de Loire, le FONPEPS et l'ADAMI.
"OURSE, Parade blanche" reçoit le soutien à la création des Ateliers Frappaz, Centre National des Arts de la Rue et dans l’espace public, Villeurbanne.